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« Les expériences que nous traversons dans la vie façonnent notre personnalité, notre signature émotionnelle, notre vision de nous-même, des autres et du monde. Les croyances que nous avons développées guident nos choix et nos comportements.
Libérée de mes peurs, j’ai pu réaliser mon rêve. Ma seule limite à mon bonheur, c’était moi-même. »

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Un rêve

Petite, je nourrissais le désir secret de changer le monde. Je rêvais de vivre dans un monde « libre, égal et fraternel » à l’image des valeurs de la France.
Inspirée par ma mère qui aidait les adolescents et les jeunes adultes considérés en « échec social »  à se réinsérer dans la vie et à retrouver ainsi une existence sociale et une dignité, j’ambitionnais de devenir éducatrice spécialisée.
Les choix que nous faisons ne sont pas toujours en lien avec nos aspirations. C’est ainsi que j’ai commencé ma carrière professionnelle dans le tourisme.
Très vite, je m’ennuie dans mon poste, trop sédentaire et routinier. Le milieu de l’entreprise m’enferme. Je me sens frustrée. J’ai besoin de liberté et d’autonomie.
C’est avec beaucoup de joie que j’accueille l’offre de l’entreprise de mon mari de partir en expatriation en Chine.
Le 13 juin 2005, nous posons nos valises à Shanghai avec notre fille de 2 ans. Une nouvelle aventure commence.

Le tournant

Je ne savais pas encore que cette expatriation serait un tournant dans ma vie.
Tellement heureuse de partir, je n’ai pas du tout préparé mon départ ni même réfléchi à ce que pourraient être les conséquences de ne plus travailler.
Perte de repères, de cadre, choc culturel, barrière de la langue, milieu expatrié dans lequel je ne trouve pas ma place, dépendance financière : je suis perdue. Coupable de ne pas travailler, je trouve un poste dans le tourisme. Enceinte de 5 mois de ma deuxième fille, je décide d’arrêter. Tiraillée entre le besoin de travailler et la culpabilité de laisser mon bébé, je décide de ne pas reprendre. Ma vie s’organise alors autour de ma famille. Je m’impose d’être parfaite sur tous les plans. Pression que je fais peser sur ma famille, besoin de contrôle, anxiété, je me transforme en « femme militaire ». Je m’enferme peu à peu dans ce tourbillon destructeur. Mon mari, lui, s’envole professionnellement. Inévitablement, l’écart se creuse, jusqu’à la rupture.
Cette force de caractère qui m’a valu tant de problèmes à l’école est celle qui m’a sauvée. Cette rupture, bien que dévastatrice, m’a fait (re)naître.
Fragile mais armée de courage, je prends ma destinée en main. Avide de comprendre ce qui nous avait amenés à la rupture, j’entame un long travail sur moi qui me conduira à un changement de carrière et à réaliser mon rêve.

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Du rêve à la réalité

Je me tourne vers une coach qui m’aide à mettre le doigt sur mes peurs. C’est ainsi que ma première société, dans le tourisme, voit le jour à Shanghai.
Dans le même temps, je me forme au reiki.
En 2014, je rentre à Paris avec mes deux filles pour me former au coaching.
Lors de cette formation, je découvre l’EFT (Emotional Freedom Technique). J’ouvre ainsi ma société de coaching et de praticienne reiki à Paris. En parallèle, guidée par mon intuition, je me forme à l’EFT et deviens thérapeute.
Toutes ces techniques m’ont ouvert le chemin de la liberté et de la paix intérieure. J’ai pris conscience que le bonheur était à l’intérieur de moi et que j’étais la seule détentrice de la clé pour y accéder.
Forte de cette réalisation et nostalgique de ma vie shanghaienne, je « rentre » en 2016 avec mes deux filles et je crée « Essence » en tant que thérapeute EFT.
À 38 ans je réalise mon rêve de travailler dans l’accompagnement de personnes.

Osons changer

Idéaliste, je poursuis mon rêve d’enfant de vivre dans un monde où la paix, l’empathie et la bienveillance règneront sur l’individualisme et l’agressivité.
Pour ce faire, j’exerce mon métier avec passion et j’ai à cœur d’accompagner mes patients avec respect, dans l’écoute et la bienveillance, afin que notre rencontre soit pour eux le début d’un changement.
Inspirée par les paroles de Gandhi, je suis convaincue que pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même en changeant l’image que la société, que notre environnement familial, scolaire, professionnel nous a renvoyé de nous et nous renvoie encore aujourd’hui. C’est en se libérant des expériences douloureuses du passé qui impactent notre vie au quotidien que l’on pourra laisser derrière nous un endroit où chacun aura plaisir à vivre.

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« ENSEMBLE SOYONS CE CHANGEMENT »

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